Je me fou du passé
1937, Paris vit au rythme de la célèbre Edith Piaf modèle de nombreuses autres chanteuses qui espérant rencontrer le même destin l’imite, comme la jeune Thérèse qui accompagné de son frère interprète ces chansons non pas au cabaret mai au coin de la rue. Extrêmement talentueuse elle va être vite repérée par Marco malfrat de Pigalle pour qui elle va interpréter son idole sur la scène de son cabaret jusqu’au jour où elle va rencontrer Monsieur Louis vrai producteur d’Edith Piaf qui va à tout jamais changer sa vie.
Programmé de puis le 4 septembre sur scène du très réputé Studio Hébertot, « Edith Piaf, je me fou du passez » de Victor Guéroult, auteur du texte original, signe ici un hommage vibrant à la plus célèbre des chanteuses Française pour ne pas dire une déclaration d’amour. En se basant sur l’histoire, ses rencontres, ses amours, sa vie, il a su faire revenir l’espace de deux heures ses doute, ses souffrances, ses drames mai aussi son immense talent, ses passions et sur tout sa voix. La mise en scène est brillante et très cinématographique de Loïc Fieffé témoignage d’une époque révolu ou se mêle au détour d’un mot, d’une phrase, d’un instant de sa vie le souvenir d’Aznavour, Bruno Coquatrix ou de George Moustaki.
Sur scène une troupe talentueuse de comédiennes, dont deux fantastiques comédiennes chanteuses-chanteuses comédiennes Léa Tavares qui incarne ici la jeune innocente Thérèse et Béatrice Bonnaudeau qui interprète une Thérèse devenu Edit Piaf en faisant sien don phrasé, sa gestuelle, sa voix puissante tout simplement confondant de réalisme. A aucun moment Béatrice Bonnaudeau propose une copie mais bien au contraire redonne vie par la simple interprétation de ses grands succès de » L’hymne à l’amour » à « Non je ne regrette rien » à la môme Piaf, à sa légende.
Tout comme dernièrement Barbara Pravi, pour d’autres auteurs-compositeurs-interprètes, Edith Piaf reste encore aujourd’hui 60 ans après sa disparition une référence artistique. Déjà de son vivant tout été dit sur elle beaucoup de vrai comme beaucoup de faux, tellement sa vie est indissociable de son œuvre, loin d’être une énième biographie « Edith Piaf je me fou du passez » a su faire revivre dans tout sa complexité de femme et d’artiste à travers la relecture affectueuses et bienveillante d’une époque que le moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, et de son destin hors norme. Une totale réussite !
« Edith Piaf, je me fou du passez » est indiscutablement l’évenement théâtral de cette rentrée 2021 à ne pas menquer et c’est au 78 bis boulevarddes Batignolles jusqu’au 7 novembre tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches.
Jean David, le 01 octobre 2021 pour clicinfospectacles.