1- J.D. qui êtes-vous ?
Finia. Je née au Sénégal.
Mes parents sont des paysans et éleveurs de bétails d’où ma passion pour la nature. D’origine Soninké de mère, et mon père est Peul. J’ai grandi à St louis du Sénégal, où j’ai fait mes études, et puis Paris.
J’ai toujours rêvé de faire de la musique, en voyant ma mère danser et jouer de la calebasse. Paris est la ville de la liberté, pour ceux qui la cherchent, car il m’était interdit de pratiquer de la musique.
2- J.D. pourquoi ce titre ?
Finia. L’origine de la vie, pourquoi on est là, ça m’intrigue
3- J.D. Est-il autobiographique ? vous interrogez vous sur « L’Empreinte » que vous laissez ou laisserez ?
Finia. Si c’est autobiographique, alors c’est pour toute l’humanité, nous tous, et tout ce qui représente la vie. Ha ha J’aimerais bien laisser une empreinte plutôt positive, et qui peut servir, sinon rien.
4- J.D. Qu’est qui vous a influencez pour son écriture ?
Finia. L’origine de la vie, d’où on vient, et où on part. Faut-il respecter la vie telle qu’elle est, ou pas. C’est vrai que la terre est sûrement veille, mais n’a-t-on pas fait tous, tous ces dégâts, dont on vit les conséquences en ce moment ?
5- J.D. Diriez-vous que vos origines sénégalaises jouent un rôle dans vos compositions et comment ?
Finia. Si j’ai mes origines africaines bien présentes dans ma musique, je puise aussi dans la sagesse africaine, plus d’autres cultures que je côtoie. Je suis cosmopolite.
6) J.D. Vous chanté aussi bien en « wolof » qu’en « français, ou soninké » et « anglais », votre message est il le même selon la langue ?
Finia. Oui c’est le même message, pour tous. J’aime ce genre de sujet global, j’aime être entière, me sentir bien partout, comme chez moi.
7) J.D. On dit de vous que vous êtes « une artiste engagée », comment dans votre musique cela se traduit-il ?
Finia. Je suis engagée dans ce que j’aime, et le défends, mais je suis apolitique.
8) J.D. Vous avez déclaré « Nous sommes la création originelle, bien avant toute imitation », pouvez vous nous en dire plus ?
Finia. Oui, aujourd’hui, c’est le monde des humanoïdes : programmer des robots comme des humains. Je ne pense pas qu’un robot puisse me satisfaire de mes besoins humains, si infinis. Ils peuvent nous aider ponctuellement mais pas plus.
Alors prolonger la vie de l’humain, je n’en n’ai pas envie, moi, je préfère celle que la nature nous a donnée. Je ne sais pas pourquoi elle l’a défini comme ça, entre la vie et la mort, mais c’est sûrement mieux pour nous.
9) J.D. Comment voyez-vous votre voix ?
Finia. Ça dépend comment arrivent les chansons, le message, l’âme de la chanson.
10) J.D. Avant d’avoir travaillé avec Touré Kunda et la création de Kaoma vous avez mannequin pour les plus grands couturiers, à travers votre différent album solo c’est une autre image de Fania que vous donnez plus intimiste voir plus « spirituelle » ?
Finia. Oui, l’art est vaste, et c’est le parcours du combattant. J’ai eu de la chance de faire ces étapes une par une, et d’être bien entourée, avant de faire la mienne, aujourd’hui hui. Je voudrais être plus indépendante, mais ça viendra.
11) J.D. En vous remerciant, selon vous « L’Empreinte » est elle la même partout dans le monde ?
Finia. Oui, pour moi l’empreinte est la même partout, même si l’ADN fait que chacun a sa propre personnalité. Haha
Merci beaucoup
Propos rapporté par Jean Davy, le 03 novembre 2025 pour clicinfospectacles.fr