La période de l’Empire Hittite aux Araméens, la connaissez-vous ? De mon côté très vaguement.
Une exposition intitulée Royaumes Oubliés au musée du Louvres, en ce moment va sans doute me permettre d’en découvrir un peu plus. 

Je suis donc allé voir l’exposition royaumes oubliés au Louvre, de l’Empire Hittite aux Araméens.
J’ai été ravi et émerveillé de ces belles choses que j’ai découvert.

Aux alentours de 1200 av J.C., la chute de l’empire hittite donna lieu à l’émergence de royaumes néo-hittites et araméens dans les territoires de la Turquie et la Syrie modernes.
Le Louvre, a réuni dans cette exposition près de 300 objets prêtés par des musées du monde entier pour évoquer cette période de l’histoire.

Exhumée au XXe siècle, une fonderie, où se trouvaient entreposés les vestiges de basalte araméen de Tell Halaf, a été détruite dans un bombardement.
Une restauration titanesque, menée par le Pergamon Museum de 2001 jusqu’an 2010, d’un puzzle de 27 000 pièces a permis de reconstruire
ces sculptures et vous pourrez les voir au sein de cette exposition inédite consacrée aux « Royaumes oubliés ».

Sur le site de Tell-Halaf, cité fondée au IXe siècle avant J.C., le fondateur du musée, Max Van Oppenheim, a eu la bonne idée de rassembler les fragments
de sculptures en vue de les reconstituer un jour.
Ceci a permis de faire renaître toute une civilisation oubliée, appelée l’empire Hittite.

Des sculptures en basalte, des moulages de reliefs rupestres, des bijoux en or, des sceaux et deux rhytons en argent figurant un cerf et un taureau rappellent d’abord
ce que fut la splendeur des Hittites, peuple longtemps oublié lui aussi avant d’être redécouvert par les archéologues au XIX^e siècle.

C’est sur les ruines de cet empire du début de l’âge du fer, et en reprenant nombre d’éléments de sa culture, que des descendants des rois hittites,
mais aussi des nomades araméens sédentarisés, vont édifier leurs palais.
On y retrouve les sphinx ou lions monumentaux, babines retroussées, crocs saillants et langue pendante, qui gardaient les portes royales de leurs prédécesseurs.

Des statues colossales de souverains divinisés apparaissent comme à Karkemish (Turquie) ; des défilés militaires sont sculptés sur les orthostates,
ces plaques de basalte ou calcaire qui protègent la base en terre crue des palais.
Aux hiéroglyphes louvites héritées des Hittites succèdent, dès l’IXe, siècle avant J.C., des inscriptions en araméen, une langue qui s’imposera
peu à peu dans tout le Proche-Orient, même quand ces petits royaumes tomberont sous le joug des Assyriens, vers 700 av. J.-C.

On peut admirer entre autres trésors, un orthostate représentant un lion, retrouvée sur le site de Tell Halaf, en Syrie,
la stèle du scribe Tarhunpiyas et la statue monumentale du Dieu orage.

Je suis ressorti admiratif et émerveillé, de cette exposition et je vous conseille d’aller la voir.