Ici je vais pas mourir.

Le 17 octobre 2016 après de nombreuses oppositions et controverses la toute première salle de consommation de drogue à moindre risque française ouvrait enfin ces portes, depuis elle accueille de nombreux usagers qui ne font que passé, mais d’autres viennent et reviennent régulièrement pour échapper à la dure réalité de la vie dans la rue. le thème de : Ici je vais pas mourir 
Ils peuvent ainsi souffler un peu, s’occuper d’eux et retrouver cette dignité humaine perdue depuis si longtemps.

A la réalisation, deux réalisateurs de documentaires confirmés Cécile Dumas à qui l’on doit, entre autres en 2018 « Les cobaye du Cosmos » et Edie Laconi coréalisateur de « Champs de Bataille » en 2018, ont installé leur caméra durant plusieurs mois en toute discrétion au 39 boulevard de la Chapelle pour ainsi recueillir à la fois la parole des consommateurs et être témoin du travail de l’équipe éducative.

Gérée par l’association Gaia depuis 2017, elle ne s’inscrit pas seulement « dans une politique plus large dite de réduction des risques, incluant par exemple des traitements de substitution ou des programmes d’échanges de seringue » mais propose en plus d’un repas également un suivi médical, administratif et social à toute une population qui est depuis bien longtemps à la marge et oubliée de notre société.

Devant la caméra de Cécile Dumas et Edie Lacomi, Baguette, Bilal, Bilitt entre autres témoigne de leur histoire, de leurs conditions de vie, de leurs faiblesses, de leurs rechutes mais aussi de leur profonde envie de vivre libre, témoignages brut, rare, touchant de réalisme et de sincérité mais sans aucun misérabilisme.
Sans jamais se positionner pour ou contre cette première salle de SHOOT, « Ici je vais pas mourir » donne avant tout la parole à ceux,
Que l’on a décidé de ne plus écouter depuis bien longtemps en leur rendant toute leur place d’homme avec un grand H.