1- D, Beatriz de la Rúa, bonjour et bienvenu sur Clicinfospectacles.com, tout d’abord comment pouvons-nous vous présenter à nos lecteurs ?
B.R, Je suis connue en tant qu’artiste plasticienne Argentine. Je vis à Buenos Aires et j’expose dans de différents pays européens, régulièrement en France et plus particulièrement à Paris. Depuis 10 ans j’ai rejoint le Groupe Amérique latine avec Maléna Santillana, Chef de file du groupe Amérique Latine au Salon Comparaisons au Grand Palais
2 – JD, Votre dernière exposition en France à eu lieu à la Galerie Mona Lisa, pourquoi l’avoir intitulée « Solo Tintas » ?
B.R, Il s’agit de la troisième exposition organisée à la Galerie Mona Lisa. Lors de précédentes expositions j’ai présenté essentiellement des peintures. Cette année je voulais mettre l’accent sur un travail qui me tient à cœur, celui réalisé à l’encre sur papier, en revenant à mes premières inspirations que je réalise depuis plus de 35 ans.
3 J.D, Quel en a été l’origine ?
B.R, C’est la première fois que j’expose uniquement des encres à Paris, où on était habitué à mes peintures hautes en couleurs. D’où le nom de l’exposition : « Solo tintas ».
4- J.D Vous utilisez beaucoup le noir que représente-t-il pour vous ?
B.R, Pour moi le noir est totalement adapté au dessin, et l’encre de chine le sublime. J’ai toujours été fasciné par la calligraphie chinoise, je m’y identifie et je suis ultra-sensible à son graphisme. C’est pourquoi on y retrouve son inspiration dans mes dessins abstraits et néo figuratifs, que je réalise à l’encre de chine noire.
5- J.D, Vous faut-il vous préparer avant de l’utiliser ?
B.R, Oui, j’essaie de m’extraire de mon environnement habituel, ce qui me conduit vers des voies et des formes différentes.
6- J.D, Faites-vous une différence entre l’encre noire et les autres couleurs ?
B.R, Il s’agit de techniques différentes. La couleur impose des techniques différentes, en termes de de temps et formes qui m’apparaissent au fur et à mesure que j’avance dans mon travail.
7- J.D, Est-ce qu’encore aujourd’hui vous le redécouvrez quand vous l’utilisez ?
B.R, Je redécouvre toujours, et de nouvelles images émergent. Aucun n’est identique à l’autre et cela me passionne.
8- J.D, Avez-vous dans « Solo Tintas » présenté des œuvres totalement inédites ?
B.R, Oui, cette exposition est présentée pour la première fois, il s’agit d’œuvres qui n’ont jamais été exposées auparavant. C’est une série totalement nouvelle pour le public.
9- J.D, Les différentes crises que nous avons connues ont-elles eu une conséquence sur votre manière de peindre ?
B.R, Oui, en tant qu’artiste, tout ce qui se passe à l’intérieur ou à l’extérieur se reflète dans mon travail.
10- J.D, Parallèlement à « Solo Tintas » vous venez de publier « Obras en Libertad » pouvez-vous nous en parler ?
B.R, Parler de “Obras en libertad” c’est parler de moi. C’était un processus créatif réalisé en pandémie pendant le confinement. Le mener à bien c’était se connecter à la liberté qui manquait. C’est l’œuvre de toute ma carrière jusqu’à ce jour, et je la considère comme le début d’une autre étape dans l’art. Accompagné à distance par un groupe merveilleux qui a rendu ce livre possible.
11- J.D, En vous remerciant, selon vous qui êtes d’origine argentine, y a-t-il un style argentin ?
B.R, Si nous remontons dans l’histoire de l’art, certains courants artistiques d’origine argentine ont été reconnus dans le monde. Peut-être trouverez-vous chez moi un style Argentin ?
Jean Davy, le 27/11/2022 pour clicinfospectacles