J.P. Bonjour, je suis auteur compositeur interprète, passionnée de théâtre, d’improvisation, de musique. Je cherche le dérapage, la surprise, la fantaisie.
J.P. Je suis une grande normande passionnée, sensible et fantasque qui fuit la morosité, et cherche à tout prix à vivre, à rire, à pleurer, à vibrer, à partager, à aimer. Parce que, un jour on meurt. Alors le minimum, c’est de vivre tant qu’on peut.
J.P. Comme tout le monde, je suis née du ventre de ma mère. Puis je suis devenue adulte, et ai décidé de faire demi-tour et de cesser de grandir. C’est un art de rester un enfant, dans une vie d’adulte. J’ai choisi le théâtre et la musique.
4-JD. Elle a un côté très burlesque presque « cartoonesque » ?
J.P. Oui. Je trouve l’être humain comique, et je me mets dans le lot.
Prétentieux, idiot, plein de bons sentiments et de comportements édifiants. Les “défauts” m’intéressent énormément. Et ça tombe bien, la palette est large ! Alors j’y vais sans détours, et donne à voir et à entendre les paradoxes, les limites, les émotions contradictoires qu’il y a en chacun de nous.
J.P. Etymologiquement, Chafouin signifie rusé, sournois. Puis le sens a glissé pour signifier “chiffonnée” “ronchon” “de mauvais poil” “bougon”. On en connaît tous beaucoup, hélas…
J.P. La liberté. Celle de dire, celle de rire, celle d’être différent. Voir la beauté et la célébrer. Agir contre l’injustice.
J.P. Qui aime bien châtie bien et tant pis pour ceux qui manquent d’humour.
J.P. La question est vaste…
La chanson française (et c’est large…. ça va d’Yvette Guilbert à Albin de la Simone), les auteurs de théâtre, la littérature contemporaine, le cinéma, le jazz, l’improvisation, la danse, les gens, la vie quoi !
J.P. Choisis sur mesure ! J’admire les musiciens avec qui je travaille. Ils sont excellents, précis, généreux, et surtout partants pour me suivre dans mes propositions artistiques improbables. C’est une équipe de choc.
J.P. Je n’ai jamais compris cette question. Est-ce qu’on demande au comédien qui joue un tueur en série s’il découpe vraiment des bonnes femmes la nuit ? Non.
Le travail de l’interprète est de mettre de lui dans l’autre, et de l’autre dans lui. Le vrai et le faux dans le même panier. J’aime mettre ma personne au service d’un personnage, et puis avec un peu de chance, au bout d’un moment, le personnage vous prend par la main… paradoxe étonnant !
De plus Jeanne Plante est mon vrai nom, et comme il est parfait pour la scène, je l’ai gardé! Donc Jeanne Plante joue Jeanne Plante.
Propos rapporté par Jean Davy, le 20 décembre 2018 pour clicinfospectacles