Ce mardi 6 mars, nous somme allés découvrir, La Femme Rompue, dans le magnifique théâtre Herbetot, une pièce jouée par Josiane Balasko seule sur scène.
Le décor dans La Femme Rompue est d’une simplicité extrême et le jeu de lumière se limite à une variation d’intensité minime selon les moments. Je soupçonne Hélène Filière d’avoir mis en scène cette nouvelle de Simone de Beauvoir de la manière plus brutale qui soit de façon toutà fait volontaire. En effet, elle jette ainsi sans moindre égard et sans aucun artifice son interprété directement dans les bras du public.
Et cette façon d’opérer est très intelligent, car Josiane Balasko a besoin de quelques minutes d’échauffement pour exprimer tout son talent et faire de ce texte violent, cru et douloureux, son propre texte et des propos bien à elle.
Alors autant ne pas embarrasser les échanges entre la scène et le public de simagrées inutile et superflues !
Simone de Beauvoir, figure emblématique du féminisme, publia en 1967 un recueil de trois nouveaux sous-titres évocateurs de « la Femme Rompue ». Cet ouvrage, mal reçu lors de sa publication, a signé la fin des écrits de fiction pour l’auteure…
Si vous ne l’avez pas lu, découvrez ce monologue sans concession d’une femme esseulée un soir de réveillon, où l’idée du bonheur que nous impose le monde est d’une violence intolérable. La douleur des souvenir et son mot de culpabilités dont dépeint par une Josiane Balasko qui laisse-du moins, le personnage qu’elle joue ! Jaillir toute la rage d’une femme torturée s’accrochant à la vie…
En accord au théâtre Hébertot, nous avons limité nos prises de vue aux salutations final de Josiane Balasko afin de ne pas perturber le spectacle. !
Hugues Marcoyau & S.O Balnerd,
le 8/ 03/ 2018 pour clicinfospectacles
Crédit photos S.O Balnerd