La logique, si l’on se réfère à ses origines, mélange raisonnement et langage. Un goujat mettrait en avant l’antinomie des femmes « logique » et… « femmes » !
Tel n’est pas mon propos, bien sûr.

Mais je me dois signaler que cette très bonne pièce, La logique des femmes d’Antoine Beauville subtilement agencé par Carole Barbier, demeure pleine d’ambiguïtés. 

Dominique-Pierre Devers par exemple, joue un curé (Frère Tuck) comme vous espérez que votre petit dernier allant passer sa communion n’en connaisse jamais ! Athée ou agnostique, vous partagerez l’embarras des croyants, le masquant derrière des éclats de rire partagés par tous !
Virginie Stevenoot joue le rôle de Lola, censée être la Femme et sa Logique. Mais rentré chez vous, monsieur, vous allez confondre votre compagne avec Aristot, Leibniz et Kant réunis, tant Mlle Stevenoot apparait dégantée à souhait.
La folie de son jeu et son dénué d’émotion m’ont fait oublier un bon moment une inaltérable beauté, c’est dire !

Vous êtes un homme ? Emmenez votre compagne voire cette pièce cocasse. Insolite, voire irrévérencieux. Si vous êtes une femme, trainez votre butor de compagnon au théâtre Les Feux de la Rampe (près du fbg Montmartre) pour lui enseigner les difficultés de la place féminine au sein d’une société créée et dirigée majoritairement par des hommes… Certaine pièces de Boulevard permettent parfois de véhiculer des idées intéressantes, exprimant la nécessité d’évolué d’une société. Pour vous en convaincre, vous avez jusqu’au 16 septembre 2017, à la rentré, à l’heure des résolutions et des nouveaux départs… logique non ?