Dans les salles de cinéma depuis le 25 septembre du film « beautiful beings » :
Les Belles Créatures, pour sa sortie en France.
Après s’être intéressé aux sentiments naissants qui apparaissent dans l’adolescence avec Thor et Christian dans son premier long métrage « Heartstone : un été islandais » pour lequel il reçut en 2016 le Queer Lion à la Mostra de Venise, Gudmundur Arnar Gudundsson nous plonge maintenant dans le quotidien de la vie, dans les belles créatures, qui peut être difficile avec Addi.
A 14 ans, il vit seul avec sa mère qui possède le pouvoir de percevoir l’avenir à travers ces rêves et avec sa bande de copains.
Et un jour il y intègre Balli, jeune garçon maltraité par les autres, livré à eux même, sans aucun cadre et limite, ils naviguent entre brutalité et violence pour s’exprimer et surtout s’affirmer.
Alors que tout s’aggrave, il commence comme sa mère à faire des rêves, les comprendra-t-il, l’aideront-ils ?
Pour incarner cette jeunesse perdue Gudmundur Arnar Gudundsson a fait appel à de très jeunes comédiens dont Birgir Dagur Bjarkason et Askell Einar Palmason qui interprètent Addi et Balli qui sont tout simplement stupéfiant, brillant de justesse et dont c’est leur premier rôle !
Même si « Les belles créatures » n’est pas un film autobiographique, Gudmundur Arnar Gudundsson s’appuie sur ces souvenirs d’enfance comme il le dit
« Mes amis d’enfances et moi venons de familles ouvrières modestes. Mais notre monde était particulier. Les comportements violents faisaient partie de notre quotidien ».
Très loin de la carte postale que l’on peut avoir sur l’Islande, à travers « Les belles créatures » il intéresse à ce phénomène de bande, qu’est que cela veut dire
et comment le vit-on si jeune ? Nous interroge sur qu’est que l’amitié et qu’est-ce qu’être amis à un âge ou l’on expérimente, ou l’on se découvre, ou l’on se construit.
Jean Davy pour clicinfospectacles,
le 5 octobre 2024