« A l’aube de ces 50 ans, Nicolas Burlaud est frappé par une crise épilepsie foudroyante, du à plusieurs lésions sur son hippocampe, organe du cerveau qui fabrique les souvenirs. Il saisit cette occasion pour réfléchir sur cette mémoire collective et alternative qu’il construit depuis plus de 25 ans avec toute l’équipe de Primitivi. »
A la réalisation et devant la caméra entre deux interviews, Nicolas Burlaud à qui l’on doit entre autre en 2014 « La fête est finie » ou en 2020 « la bataille de la plaine » se met entièrement à nu aussi bien dans son parcours médical que dans sa réflexion sur son travail au sein de cette télévision locale marseillaise qu’est Primitivi à travers ces petits films d’actualité politique, sociale et culturelle que sont les chroniques. Il s’interroge sur le souvenir, sur sa place, comment il est construit, comment il est perçu et sa place dans cette histoire collective qu’est la société. Mais comment théoriser l’inexplicable ? Et si tout se jouait lors de la connexion de tous ces petits fils ?
Présenté à l’occasion des Etats Généraux de Lussas (Aout 2024) et en ouverture du festival des Rencontres d’Images de Ville (Octobre 2024), « Les fils qui se touchent » nous interrogent sur le pourquoi et comment de nos propres souvenirs dans cette grande histoire qu’est la vie. Sur toutes ces petites histoires de chacun qui toutes ensemble construisent l’histoire avec un grand H. Et impossible pour nous d’être insensible à un si touchant Nicolas Burland espérant pour lui que ces fils à lui avec le temps puissent se retoucher.
Jean Davy, le 19 février 2025 pour clicinfospectacles