Bonjour Pip Hare, bienvenue sur  clicinfospectacles.

1.H.M, Vous voilà au départ de votre 1er Vendée Globe. Qu’est-ce que ça vous fait et vous apporte ?

P.H, C’est incroyable d’être au départ de cette course emblématique. C’est quelque chose dont je rêve depuis que j’ai 16 ans. J’ai travaillé incroyablement dur pour arriver aux Sables d’Olonne et j’ai encore du mal à le réaliser. Je suis enthousiaste, nerveuse et impatiente de franchir la ligne de départ et de naviguer.

2.H.M, Alors vous êtes prête avec votre monocoque Medallia pour affronter la course  du Vendée Globe ?

P.H, Le Medallia et moi sommes prêts – nous avons parcouru un long chemin ensemble et j’ai hâte de le mettre vraiment à l’épreuve dans cette course. Grâce au soutien de mon sponsor Medallia, mon Imoca a bénéficié de quelques améliorations et ajouts au cours des derniers mois ; il est donc plus beau et navigue mieux que jamais.

3.H.M, Quelles performances assure-t-il pour cette course ?

P.H, Le Medallia est peut-être le plus vieux bateau de la flotte, mais il est rapide et fiable. Il a déjà fait le tour du monde plusieurs fois ; je sais donc qu’il va pouvoir supporter la course. En tant que débutante au Vendée Globe, c’est incroyablement rassurant.

4.H.M, Quelles sont les mers à traverser qui vous angoissent le plus dans la course du Vendée Globe ? 

P.H, Bien que j’aie traversé l’Atlantique de nombreuses fois et navigué dans le monde entier, je n’ai jamais été dans les océans Australs auparavant. Ma première tempête là-bas sera donc effrayante, mais je me suis bien préparée – tant sur le plan technique que physique – afin de me sentir aussi prête que possible.

5.H.M, Cette course vous paraît-elle dure par rapport à d’autre ?

P.H, Oui ! Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle l’Everest des courses à la voile. Faire le tour du monde à la voile sans escale et sans aucune aide extérieure est un défi de taille, même pour les coureurs océaniques les plus expérimentés.

6.H.M, Je vous souhaite bon vent et on se voit à l’arrivée