1- C.I.S. Bonjour Renaud, ravis de pouvoir communiquer avec vous avant votre concert le 6 mars à la Maroquinerie. Il s’agit je crois de la sortie de votre nouvel album d’ici quelques jours ?

Renaud. Hantson : Mon nouvel album est un « Best Of » sortie fin 2009 incluent 19 titres des inédits et des extraits des comédies musicale auxquelles j’ai participé (« Starmania », « la légende de Jimmy », Notre Dames de Paris »), au moment où « Starmania » fête ses 30 ans.

2- C.I.S. Vous avez commencé presque au berceau ? C’est bien jeune 7 ans, où en êtes-vous dans votre évolution ? Vous n’avez pas l’âge des bilans, alors quid de votre carrière artistique ?

R. Hantson : Je n’ai qu’un regret : avoir coupé le cordon médical avec le monde du Rock d’où je viens (pendant presque de 23 ans). J’ai aujourd’hui trois projets musicaux : ma carrière solo, « Furious Zoo » un quatuor qui joue du Big Rock, « Satan Jokers » qui joue métal et que j’avais créé dans les années 80 avant de reformer le groupe avec un nouveau line-up il y a deux ans et enfin une école de chant et de batterie. C’est cette diversité qui équilibre ma vie musicale maintenant.

3- C.I.S. Entre pop-rock en solo et comédies musicales avec de grands noms dont Michel Berger, vous continuez à composer, écrire des musiques, enregistrer ? Ce n’est pas trop prenant ?

R. Hantson : Non, je travaille vite et m’ennuie rapidement donc…(rires)…

4- C.I.S. Que pensez-vous de la création musicale actuellement -si tant est qu’il y en a encore comme à vos débuts, comme à une certaine époque dont je me souviens très bien ?

R. Hantson : Il est de plus en plus difficile d’être original aujourd’hui dans le monde de la musique mais il y a toujours régulièrement des artistes ou des projets qui font et donne des choses intéressants. Tout est affaire de goût.je suis moins partisan de ces usines et les chaines télévision. En même temps, si j’avais moins de 20 ans, j’y participerais très certainement dans le but de gagner !

5- C.I.S. Que pensez-vous des moyens dits modernes de communications comme Facebook et Myspace par exemple, internet en général, dans le monde artistique ? Est-ce négatif ? Et pour qui ?

R. Hantson : Cela peut, pour des artistes qui comme moi le veulent, créer un rapprochement avec leur public. Je crois à internet en tant que découvreur de projets mais pour moi ça ne remplacera jamais le fait d’aller acheter un disque dans un magasin. Internet reste surtout pour les générations d’aujourd’hui, un moyen considéré comme normal pour pirater la musique et ça reste pour l’industrie du disque et les auteurs-compositeurs un vrai problème qui n’est toujours pas réglé.

6- C.I.S : Je vous laisse le mot de la fin : une devise, une phrase, un brin d’humour ? Vous concluez l’interview comme vous le sentez ?

R. Hantson : Je vous donne rendez-vous dans un premier temps le samedi 6 mars à la Maroquinerie à Paris dans le 20^e puis le samedi 24 avril à Pavilly (76), le samedi 1^er et dimanche 2 mai à Argelès-Sur-Mer et le vendredi 14 et samedi15 mai à Canet en Roussillon. Toutes les infos sur mes sites :

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Merci Renaud de m’avoir accordé de votre temps, et à très bientôt sur scène.